En novembre 2024, le canton du Valais a rejeté la loi sur le climat, un projet ambitieux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir une transition énergétique plus verte. Cette loi faisait partie des efforts suisses pour répondre aux défis du changement climatique, en particulier en lien avec les objectifs de l’Accord de Paris.
Avec ma casquette de Présidente de la Fédération romande des consommateurs, je me suis particulièrement engagée en faveur de cette loi qui aurait notamment protégé la santé des consommateurs, grâce à une alimentation durable et un environnement sain !
En effet, dans un contexte où les ressources naturelles s’épuisent et où la biodiversité est en déclin, la loi sur le climat aurait orienté les consommateurs vers des produits locaux, de saison et à faible empreinte carbone. Cela aurait protégé non pas seulement la santé des consommateurs mais aussi celle des écosystèmes dont dépend leur alimentation, tout en soutenant l’agriculture valaisanne.
Le rejet de cette législation a été marqué par une division au sein de la population valaisanne. Bien que les défenseurs de l’environnement et l’ensemble des acteurs politiques à l’exception de l’UDC et du Haut Valais, aient salué la loi comme une étape nécessaire pour préserver l’environnement, une majorité d’électeurs a exprimé des réserves, soulignant les risques économiques liés aux nouvelles contraintes imposées aux entreprises et aux secteurs clés de la région, comme l’agriculture et le tourisme. Les opposants ont aussi mis en avant l’impact de la loi sur le coût de la vie et les implications pour le développement économique, jugé trop contraignant.
La loi sur le climat valaisanne n’a pas passé la barre, mais le canton devra probablement continuer à chercher des solutions équilibrées pour répondre aux enjeux environnementaux à venir.
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